SCPI : quels sont les frais associés à l’investissement dans une SCPI ?

Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) séduisent de plus en plus d’investisseurs désireux de se constituer un patrimoine immobilier sans les contraintes de la gestion locative. Cependant, il convient de bien prendre en compte les différents frais liés à ce type d’investissement. Découvrez dans cet article les frais associés aux SCPI et comment les maîtriser.

Frais de souscription

Lorsque vous investissez dans une SCPI, vous achetez des parts qui correspondent à une quote-part du patrimoine immobilier détenu par la société. Pour financer l’acquisition et la gestion de ces biens, la SCPI prélève des frais de souscription lors de l’achat des parts. Ces frais varient généralement entre 5% et 12% du montant investi et sont inclus dans le prix d’achat des parts. Il est donc important de bien comparer les frais de souscription entre différentes SCPI avant de faire votre choix.

Frais de gestion

Contrairement à un investissement immobilier en direct, la gestion locative est assurée par la société de gestion qui gère la SCPI. Cette dernière perçoit des frais annuels pour couvrir ses charges (gestion administrative, suivi des locataires, entretien…). Ces frais sont exprimés en pourcentage du montant des loyers encaissés et varient généralement entre 8% et 12%. Ils sont déduits des revenus que vous percevez sous forme de dividendes.

Frais de cession

Si vous décidez de vendre vos parts de SCPI, sachez que la société de gestion peut prélever des frais de cession. Ces frais couvrent les coûts liés à la revente des parts ainsi qu’à la recherche d’un nouvel acquéreur. Ils sont généralement compris entre 0% et 5% du montant de la cession, mais certaines SCPI ne prélèvent pas ces frais. Il est donc essentiel de bien se renseigner sur les frais de cession avant d’investir dans une SCPI.

Frais financiers et fiscalité

Si vous choisissez de financer votre investissement en SCPI par un emprunt immobilier, vous devrez prendre en compte les frais liés au crédit (intérêts, assurance, garantie…). De plus, l’acquisition de parts de SCPI est soumise à la fiscalité des revenus fonciers. Les loyers perçus sont imposés comme des revenus fonciers et soumis aux prélèvements sociaux (17,2%). Enfin, les plus-values réalisées lors de la cession des parts sont imposables selon le régime des plus-values immobilières.

Comment limiter les frais associés aux SCPI ?

Pour réduire les frais liés à votre investissement en SCPI, voici quelques conseils :

  • Comparer les frais de souscription entre différentes SCPI et privilégier celles qui offrent des frais raisonnables.
  • Bien étudier les frais de gestion et choisir une SCPI qui affiche un bon rapport qualité-prix.
  • Se renseigner sur les frais de cession et privilégier les SCPI qui n’en prélèvent pas ou peu.
  • Pour limiter la fiscalité, opter pour une SCPI fiscale (Pinel, Malraux…) qui permet de bénéficier d’avantages fiscaux en contrepartie d’un engagement de conservation des parts.

En conclusion, l’investissement dans une SCPI peut être intéressant pour se constituer un patrimoine immobilier sans les contraintes liées à la gestion locative. Toutefois, il est crucial de bien prendre en compte l’ensemble des frais associés à ce type d’investissement et de comparer les offres pour faire le meilleur choix possible.